Logicalization as a Strategy of Rectification: The Study of Some Cameroon English Usages
Abstract
The term logicalization, as used in this paper, is not new at all although it has not yet started gaining legitimacy in the literature on New Englishes. The term was coined and used by Simo Bobda (1997, 2001) who actually initiated the analysis. The concept is defined by the author as a strategy that “refers to the use of a feature which, according to the speaker, better reflects the semantic content of the utterance” (1997:299). It is a very common strategy in the sense that Cameroon English (CamE) speakers re-structure and re-organize some Standard British English (SBE, the variety the educational system of Cameroon is aimed at) features to suit the way they perceive, understand and interpret the world around them. The present paper revisits some aspects of this term as used by the author, but goes further to examine some crucial areas of everyday usage by the speakers of CamE, a non-native variety of English. The paper thus investigates such areas of language as idiomatic usages and style, prepositional usages, perception of tense, subject-verb concord, and plurality, all falling in the realm of grammar and usage. The features selected have been tested in the field with the informants being Form Four students (equivalent of Grade 9) of the Government Bilingual High School of Yaounde and LMA3 (Third Year English Modem Letters, i.e, final year for the undergraduate program) students of the Faculty of Art, Letters and Social Sciences, University of Yaounde. In total, there were 150 participants, both males and females. The test was aimed at determininging the rate of recurrence of both SBE and CamE features. One of the conclusions this paper arrives at is that the contrastive causes of deviation, which are frequently over-emphasised in the literature, are not the sole causes of peculiarities that account for the striking innovations observed in non-native Englishes in general and CamE in particular.
Résumé
Le concept de «logicalisation,» tel qu’utilise dans cet article, est loin d’être nouveau, bien qu'il ne se soit pas encore popularisé dans la littérature des nouvelles variétés d’anglais. Ce terme a été utilisé pour la première fois, en passant, par Simo Bobda (1997,2001), véritable initiateur de cette analyse. Il le définit d'ailleurs comme une stratégie «liée à l’utilisation d’un trait linguistique, qui, d’après le locuteur, reflète mieux le contenu sémantique de renoncé» (1997:299). C’est une stratégie utilisée fréquemment par les locuteurs de l’anglais du Cameroun dans la mesure où ceux-ci restructurent et réorganisent certains traits linguistiques de l’anglais britannique afin de les adapter à la façon dont ils perçoivent, comprennent et interprètent le monde. Rappelons que la variété britannique de l'anglais est la variété standard du système éducatif camerounais. Cet article réexamine certain aspects de ce concept tel qu’utilisé par l'auteur, mais pousse l'analyse bien plus loin en examinant quelques domaines cruciaux de l’usage quotidien de la langue chez les locuteurs de cette variété d'anglais. Ainsi, dans cet article, nous étudierons certains domaines de la langue comme les expressions idiomatiques et le style, les prépositions, la perception du temps, l'accord sujet-verbe et la perception du pluriel. Tout cela relève évidemment de la grammaire et de l’usage. Les traits linguistiques particuliers que nous avons sélectionnés ont été testés sur le tenrain. Les informateurs étaient des élèves de Form Four (équivalent de «Grade 9») du Lycée Bilingue de Yaounde d’une part, et d’autre part les étudiants de troisième année du Département d’Anglais de la Faculté des Arts, lettres et Sciences Humaines, Université de Yaounde I, Ils étaient au total 150, de sexe masculin et féminin. Le test visait à obtenir la fréquence de l'anglais britannique et de l’anglais camerounais. L’une des conclusions auxquelles cet article est parvenu est que le fait d’invoquer les causes contrastives pour expliquer less particularismes grammaticaux de l'anglais parlé au Cameroun, bien que cela soit très populaire, ne constitue pas la seule explication de tous les particularismes et de toutes les innovations que l’on observe dans les variétés émergentes de l’anglais en général et dans l’anglais du Cameroun en particulier.
11 am highly indebted to A. Simo Bobda (1997,2001) who actually initiated the analysis I am following. Indeed, some of the data analyzed in this paper are extracted from his above-mentioned works.