The Praxes of Subjectivities in the Academy: Institutional Demolects vs. Individual Idiolects
Abstract
Price (2001) evokes the constraints of social contexts on language use by this quote from P. L. Berger and T. Luckmann (1967) thus: “I encounter language as a facility external to myself and it is coercive in its effect on me. Language forces me into patterns”. The dissemination of knowledge through established conventions of academic discourse seemingly demonstrates the capacity of the discourse to effectuate the learning and expression of such knowledge (Hyland and Hamp-Lyons 2002). This crucial proficiency therefore means specific practices in academic contexts and communicative behaviours. Academic literacy thus applies to a complex set of skills to which allude Dudley-Evans and St. John (1988), and to a “common core of universal skills or language forms” (Hutchison
and Walters 1998; Spack 1988). Inescapably, critical questions arise to wit: Does a Language for Academic Purposes (LAP) exist to delineate disciplines? Is its specificity defensible in heterogeneous academic communities? How inherently different are individual discourse communities and disciplines vis-à-vis their social, communicative and cognitive dimensions?
Keywords: Discourse community; Academic literacy; Knowledge communication and evaluation
RÉSUMÉ
Price (2001) soulève les contraintes imposées par des contextes sociaux sur la langue en citant L. Berger et T. Luckmann (1967) ainsi : « I encounter language as a facility external to myself and it is coercive in its effect on me. Language forces me into patterns ». La diffusion des connaissances par l’intermédiaire des conventions consacrées au discours académique est censée faciliter l’apprentissage et l’expression des mêmes connaissances (Hyland et Hamp-Lyons 2002). Cette importante compétence sous-tend donc des pratiques distinctives dans les instances académiques et selon les comportements communicatifs requis. La lecture et l’écriture académiques ont trait à des aptitudes complexes auxquelles font allusion Dudley-Evans et St. John (1988), ainsi qu’à un tronc commun de compétences universelles ou de formes d’expression, selon Hutchison et Walters (1998) et Spark (1988). Par conséquent, nombreuses sont les interrogations critiques qui y sont inéluctablement afférentes comme suit : Y a-t-il une forme d’expression exclusive à l’œuvre académique dans le but de démarquer les différentes disciplines? Cette spécificité, est-elle justifiable devant l’hétérogénéité des communautés académiques? Quelles sont les différences fondamentales que l’on pourrait attribuer à des communautés et à des champs de connaissances par rapport à leurs dimensions sociales, communicatives et cognitives?
Mots clés : communauté discursive; lecture et écriture académique; diffusion et évaluation de connaissances.